Je déteste parler de moi, c'est un fait. Contrairement à ce que certaines personnes pensent, je ne suis pas imbue de moi-même au point de pouvoir rédiger des rédactions entières sur ma personne. En réalité, je préfère qu'on m'écoute, qu'on me regarde et que d'autres personnes parlent de moi, en bien de préférence. C'est vrai que, j'aime bien qu'on me porte de l'attention. Je suis assez susceptible et je déteste être mise de côté. Je suis rancunière et je déteste être humiliée, surtout en publique.
Je suis une fille assez travailleuse, j'aime avoir de quoi être fière de moi et mes bons résultats scolaires font ma fierté, entre autre.
Colérique aussi, il vaut mieux se méfier de mes crises de nerfs, je n'hésite pas à faire des scandales, au contraire j'adore ça.
Les gens me disent folle parce que je suis imprévisible et que je peux être gentille et marrante aussi bien que peste et rancunière.
Sinon, que dire, je suis une fille comme les autres, accro aux belles choses, au shopping, aux clopes, aux coca light et aux hommes.
Quant à mon histoire, je suis née en Norvège, mon père était censé être norvégien. Censé, parce qu'il n'est pas mon père. Disons que j'ai les yeux beaucoup trop bridés pour croire avec ne serait-ce qu'une goutte de sang occidental. Ma mère n'a jamais rien voulu me dire, mais si je porte son nom et pas celui de mon père ce n'est pas pour rien. Mon hypothèse est qu'elle s'est retrouvée enceinte d'un inconnu et qu'elle s'est mariée et a ensuite essayer de me faire croire que cet homme était mon père. Malheureusement pour elle, je ne suis pas si naïve.
De toute façon, je n'ai pas revu ce « père » depuis des années, mes parents se sont séparés lorsque j'avais six et ma mère n'a pas hésité à rentrer en Corée, quitte à devoir m'élever seule et à me priver de mon père.
Depuis j'ai vécu ma vie, presque seule, comme la jeune femme que je suis. J'ai vécu ma vie de sorcière à Akiwa et lorsque l'école s'est effondrée, j'ai suivi ici, à Dasy. Et honnêtement, je préfère dasy à akiwa, la diversité, vivre au milieu de vampires et de loup garou, c'est excitant.

On me dit impulsive, colérique et prétentieuse. C'est vrai mais je ne considère pas tellement cela comme des défauts.
Je suis impulsive, c'est vrai, j'agis et je parle sans réfléchir mais au moins je ne calcule pas tout mes faits et gestes, colérique aussi, oui, je n'hésite pas à faire des scandales, surtout pour des broutilles, mais bon, personne n'est parfait. Quant à ma prétention, ce n'est pas vraiment de la prétention, plus de la fierté. Je suis faire de ce que je suis et j'adore qu'on parle de moi, en bien, de préférence.
Je suis une fille travailleuse et ordonnée, j'aime que les choses soient bien faites, du moins dans le domaine scolaire, je sèche rarement les cours et lorsque cela arrive je me débrouille pour rattraper mon retard pour que personne ne s'aperçoive de quoi que ce soit.
On peut aussi dire que ma générosité n'a pas de limite, eh oui, je ne suis pas si égotiste. Je donnerais tout ce que j'ai pour mes proches, sans hésitation. Mais encore faut-il que vous soyez proches de moi. Je suis très sociable, des amis j'en ai des tonnes, parce que je suis simple, gentille et marrante la plupart du temps. Mais des vrais amis, je n'en ai que quelques uns.
Je répète beaucoup que je suis une fille, et je suis une vraie fille. J'aime le shopping, les magazines, les clopes, le coca light, les hommes et bien sûr mon chien Julius ♥.

Je suis née en Norvège, d'une mère coréenne et d'un père probablement coréen aussi, ou du moins, asiatique. J'ai eu un papa, un vrai, qui s'est occupé de moi lorsque j'étais petite. Mais cet homme n'était pas mon père biologique, et même si je le considérais comme, il y avait toujours quelque chose qui me ramenait à penser que mon vrai père ne m'aurait jamais aimée comme celui-ci le faisait. Et puis, cet homme est décédé, et ma mère et moins sommes parti vivre en Corée.
Mon éducation a été assez stricte, enfant, je ne pouvais rien faire, chaque bêtise, aussi minime soit elle était sanctionnée. C'est peut être pourquoi je profite de ma vie maintenant que je n'ai plus de parents sur le dos.
A 15 ans, je suis entrée à Akiwa, ça a été une nouvelle vie pour moi, car je pouvais enfin me sentir exceptionnelle. J'ai toujours su que je serais une sorcière, ma mère l'était. Mon père, je ne sais pas, ma mère n'a jamais voulu me dire quoi que ce soit sur cet inconnu.
Aujourd'hui me voilà à Dolya Shkoly, et, en toute honnêteté, je préfère cette école à Akiwa. Disons que la diversité des espèces cohabitant ici à quelque chose de très excitant.